Michel Gurfinkiel

Michel Gurfinkiel

Michel Gurfinkiel

Dinard/ L'art de revivre

Ce fut la villégiature des rois et des lords. Ce sera, au XXIe siècle, le refuge de la qualité de la vie. En coopération avec sa vieille rivale, Saint-Malo.Sur la plage, rien ne semble avoir changé en un siècle – sauf les rayures des tentes. Aujourd’hui blanches et bleues, elles étaient blanches et roses vers 1910. On peut le vérifier sur les toiles de Lucien Jonas. Ce peintre de grand talent, un des maîtres du post-impressionnisme, venait à Dinard en famille et y peignait sans cesse le " bonheur simple " qu’il voyait autour de lui : sa femme, beauté aux cheveux noirs, au sourire profond, ses enfants, le sable, la mer, le jardin de la maison d’été, les tables chargées de fruit.

Rien n’a changé : c’est la même douceur, le même abandon. Bien sûr, deux guerres ont secoué le monde, et dix révolutions. La société qui fit le Dinard de la Belle Epoque n’est plus. Les hôtels d’un luxe inouï où descendaient les rois ont été rasés ou débités en appartements ; les demeures bourgeoises, elles aussi, ont changé de mains. Mais Dinard était trop parfait pour disparaître. Depuis les années quatre-vingt, la station renaît, non plus seulement estivale, mais ouverte aux quatre saisons. En 2005, le TGV la mettra à un peu plus de deux heures de Paris : elle sera alors un second Deauville, " un peu plus à l’Ouest ", un peu plus secret peut-être, mais d’un attrait d’autant plus irrésistible.

Il faudra négocier cet avenir avec Saint-Malo, la rivale installée de l’autre côté de la Rance. " Chien et chat ", dit-on. L’usine marémotrice, inaugurée en 1966 par le général de Gaulle, sert bien de pont entre les deux villes : sauf heure de pointe ou mise en opération des turbines, il ne faut plus qu’une dizaine de minutes en voiture pour se rendre de l’une à l’autre. Mais la distance psychologique n’a pas été réduite. Orgueilleuse, enserrée dans ses remparts, Saint-Malo (cinquante mille habitants, mais plus de cent mille résidents ou visiteurs en été) se souvient d’avoir été une république quasi-indépendante, qui se battait certes pour le roi de France mais ne lui obéissait pas. Chacune de ses familles se targue d’un pedigree remontant aux corsaires ou aux grands explorateurs des XVIe et XVIIe siècle. Quel rapport avec Dinard (dix mille habitants, cinquante mille en été), création de vacanciers, enclave cosmopolite ? Et pour aggraver la querelle, comment les Malouins, ennemis jurés de l’Angleterre, pourraient-ils pactiser avec des Dinardais voués à l’anglophilie, ou pis encore, d’origine britannique ?

Les deux villes ont longtemps regardé vers les arrière-pays respectifs, plutôt que de travailler ensemble. Entre Rance et Frémur, Dinard exerce sa suzeraineté sur Saint-Lunaire et Saint-Briac-sur-Mer, stations de bonne tenue nées en même temps que lui. Au-delà, elle a parfois rêvé d’une hégémonie sur toute la Côte d’Emeraude, jusqu’à Lancieux et Saint-Gast : même civilisation de villas aux toits aigus. Saint-Malo, pour sa part, règne jusqu’à Cancale, en passant par la plage élégante de Paramé. Mais dans les deux municipalités on commence à s’interroger sur l’à-propos de ce divorce, de ce Yalta. " L’effet TGV " va en effet redessiner la géographie régionale. Vu de Rennes, de Paris, de l’Europe, il n’y aura qu’une seule gare, même si elle sera située du côté malouin. Donc une seule chance, qu’il serait fou de gaspiller.

Et puis, pour tout dire, Saint-Malo souffre d’une double blessure. Ses murailles intactes – et sublimes – n’enserrent, en fait, qu’un pastiche, une ville reconstituée " à l’identique " après les bombardements de 1944, mais dépossédée de l’essentiel : les détails des façades, les trésors de ses intérieurs, les irrégularités, les singularités. Ce plat décor a fait illusion pendant une ou deux décennies. Aujourd’hui, il ne séduit plus que le tourisme de masse, qui croit retrouver un " parc à thème " de plus, comme au Mont Saint-Michel ou à la cité de Carcassonne. Dinard, lui, a pu longtemps somnoler. Mais il n’a pas été galvaudé. Dans une association transrancienne, les Malouins trouveraient donc le supplément d’âme, et d’élitisme, qui leur fait défaut.

Presqu’île rocheuse, Dinard s’inscrit entre deux baies, le Prieuré et la Malouine. De quelque côté que l’on regarde, on retrouve la mer, des côtes, des îles. Quand le temps est à la brume, on rêve à la cité d’Ys. Quand le soleil brille, aux Antilles. Le climat s’y prête : particulièrement clément, il a permis d’acclimater de multiples essences tropicales, notamment des palmiers.

Les premiers occupants furent des marins, sans doute, et des guerriers. Naguère encore, Dinard s’écrivait Dinart, Din Art, " la forteresse d’Arthur ". Souvenir d’un point d’appui bâti par un chef de guerre breton de ce nom – peut-être le roi Arthur de la légende – lors de la reconquête de l’Armorique romanisée par les Celtes d’Outre-Manche, vers le IVe siècle. Le bourg véritable se situait un peu plus haut dans les terres, à Saint-Enogat. " En ces temps-là, la mer n’était qu’un mal nécessaire, aussi bien dans l’Atlantique que la Méditerranée ", explique le maire actuel, le très érudit Marius Mallet. " On pêchait, on y circulait. Mais pour le reste, c’était un endroit dangereux, le domaine des tempêtes, des naufrages, de la piraterie. On se tenait aussi loin d’elle que l’on pouvait. Les maisons, elles-mêmes, regardaient vers l’intérieur, pour mieux se préserver de la pluie, du vent, des razzias. "

Et puis, à la charnière des XVIIIe et XIXe siècles, la mer est soudain à la mode. Les aristocrates y font leurs parties de plaisirs. Les poètes y cherchent l’inspiration. Les médecins soutiennent que l’air iodé guérit toutes les débilités, à commencer par la phtisie. En 1840, un Anglais, Alpyn Thomson, traverse la Manche et s’installe dans l’ancien prieuré des Trinitaires, en face de Saint-Malo. Une de ses compatriotes, Mme Faber, l’imite dix ans plus tard. Soucieuse de confort, elle fait bâtir sa propre maison, la Villa Beauregard, puis lotit le vaste terrain attenant. Ce sera le quartier de Bric-à-Brac. Dinard n’était qu’un site : il devient une station.

En quelques années, les hôtels, les casinos, les établissements de bains et les villas surgissent sur tous les rochers, dévorent les prés, remontent vers Saint-Enogat, l’annexent. Le luxe est de rigueur, mais tous les styles sont permis. En 1879, Auguste Poussineau, ayant racheté  la pointe de la Malouine au duc d’Audiffret-Pasquier, y crée le lotissement les plus somptueux de France, destiné, selon le cahier de charges, " à être habité bourgeoisement ", et donc exempt de toute activité commerciale : un enchevêtrement de demeures polychromes vaguement François Ier ou Henri II, de terrasses, de jardins clos de grilles. Mais en 1890, la façade du Grand Hôtel des Terrasses est conçue comme une large verrière ; et le Crystal Hotel, bâti en 1892, juxtapose une tour-phare et un immeuble de verre et d’acier de six étages, préfigurant le Bauhaus des années vingt.

Napoléon III avait confirmé dès 1868 le statut aristocratique de la station naissante en annonçant qu’il y passerait l’été en famille et en faisant construire un castel, la Villa Eugénie. Finalement, il n’y vint pas, une dispute conjugale à propos du chien Bichot ayant décidé l’impératrice à retourner à Biarritz. Les Britanniques restent donc les vrais maîtres de la station. Le prince de Galles, fils de la reine Victoria, adore Dinard. Devenu le roi Edouard VII, il viendra encore y séjourner incognito en 1906, quelques mois avant sa mort. Son frère, le duc de Connaught, amarre son yacht dans la baie de Saint-Malo. Lady Ann Kerr, sœur du duc de Norfolk et bru du marquis de Lothean, passe trois mois au Grand Hôtel en 1898 : elle occupe tout le premier étage. Lady Cavendish, la sœur du duc de Westminster, préfère louer une villa de quarante pièces. 

L’ impact économique de cette colonie aristocratique, explique Ronald Frankel, le consul britannique actuel, " n’est presque pas imaginable. Ce n’étaient pas des vacances au sens où nous l’entendons, mais " la saison ". Dîner tous les soirs, bal chaque semaine. Leurs pairs européens venaient les rejoindre : le roi de Suède, les grands-ducs de Russie, l’infante d’Espagne, l’impératrice d’Allemagne ". Les uns et les autres entrenaient tant de domestiques français – valets et chambrières, cuisiniers et cuisinières, palefreniers, cochers, maîtres-chiens – que la municipalité de Dinard fut l’une des premières à se doter d’un office de HLM, afin de les loger décemment.

Après la première guerre mondiale, les prince du négoce ou de la politique succèdent aux princes du sang. Lady Meyer Sassoon, dont la famille a fait fortune, successivement, à Bagdad, Bombay et Hong-Kong, fait ainsi bâtir en 1923 le " Versailles dinardais " : Port-Breton. Un domaine de vingt-trois hectares, des pelouses qui descendent jusqu’à la mer, et un château  sommé de hauts pavillons et de bulbes. De 1934 à 1939, Winston Churchill vient y peindre chaque été. Et y rencontrer ceux qui, parmi les hommes d’Etat français, partagent son pessimisme face à Hitler.

Mais Dinard accueille également des Britanniques issus de la gentry, la classe moyenne supérieure : rentiers ou officiers revenus des Indes. " Le change était alors si favorable à la livre qu’un revenu passable permettait, en France, de vivre merveilleusement  ". L’anglais s’entend aussi fréquemment dans la rue que le français ; et l’Eglise d’Angleterre organise une paroisse locale, dotée d’un oratoire de style néo-Tudor, lambrissé de chêne et orné d’armoiries. Bien entendu, on ouvre également un golf à proximité, sur le territoire de Saint-Lunaire.

Le Dinard français est surtout fréquenté par les grandes familles de Paris ou de Lille, qui y passent souvent l’été entier. On y rencontre aussi des écrivains et des artistes. Judith Gauthier, la fille de Théophile, reçoit Robert de Montesquiou et Pierre Louÿs dans sa villa. Jules Verne passe pour avoir écrit à Dinard les premières pages du Voyage au Centre de la Terre, et Debussy, pour y avoir " entendu " , après une journée en bateau, les premières mesures de son poème symphonique, La Mer. Redoutant de les oublier, il demande au curé de Saint-Enogat la permission d’utiliser son harmonium, qui lui est chrétiennement accordée. Picasso expose à Dinard dès 1900, quand il n’est encore qu’un trompe-la-faim. Vingt ans plus tard, riche et célèbre, il y revient – pour l’amour d’une demoiselle de seize ans qu’il rencontre dans une cabine de la plage (elles étaient plus spacieuses qu’aujourd’hui). Foujita expose ici dès 1926. Enfin, suprême hommage de l’art à la beauté des lieux, l’architecte Michel Roux-Spitz y construit, entre 1938 et 1947, une résidence personnelle qui est aussi un chef d’œuvre : la villa Greystones, juchée sur la pointe de Port-Salut à la façon d’ " un repaire de corsaires " ou d’un polygone de Vauban.

La décadence commence en 1929. De grandes fortunes s’effondrent. Mais surtout, la Grande-Bretagne, pour protéger la livre, institue le contrôle des changes : du jour au lendemain, la gentry ne peut plus faire le voyage. En 1936, on tente de pallier au désastre en attirant la clientèle nouvelle des " congés payés " : cela offusque les derniers lords. Pendant la seconde guerre mondiale, les Allemands se saisissent des biens britanniques ou juifs, érigent des casemates, bivouaquent dans les parcs. En 1944, leur résistance, face au débarquement, est acharnée : les Alliés, qui ne viennent à bout du " réduit de Saint-Malo " qu’en le rasant, épargnent Dinard proprement dit, mais pilonnent sans relâche l’îlot de Sézembre, y déversant la plus forte quantité de bombes au mètre carré de la Seconde Guerre mondiale, et y expérimentant, pour la première fois, le napalm.

Comme sur toutes les côtes de la Manche, l’après-guerre est morose. La Grande-Bretagne est ruinée. Les grandes familles françaises préfèrent désormais la Méditerranée. Restaurer les grandes villas ou les grands hôtels coûterait trop cher : on préfère les abattre ou les transformer en copropriétés. Et puis, à partir des années soixante, un autre péril menace : " l’aménagement du littoral ", c’est-à-dire le béton facile. De 1962 à 1967, puis de 1971 à 1989, Dinard se donne pour maire Yvon Bourges, un baron du gaullisme. Va-t-il " équiper " sans retenue, comme la plupart de ses pairs ? Il en aurait les moyens. Miracle : Bourges – pourtant constamment réélu pendant vingt ans – se désintéresse de sa ville. " Visiblement, il n’y voyait qu’un fief, qui lui revenait de droit ", explique un libraire. " Quand on venait lui exposer un projet, il haussait les épaules et répliquait : ‘Faites-le. Mais ne comptez pas sur moi. Mes collaborateurs sont des imbéciles’. Cela bloquait les bonnes idées. Mais les mauvaises aussi ". Quand d’aventure Bourges intervient, le résultat est loin d’être négligeable. On lui doit l’aménagement de l’ancien parc de Port-Breton, racheté par la ville, en tennis et en centre équestre, la construction d’une piscine olympique et celle du Palais des Arts.

En 1989, le vieux baron fait l’erreur de se présenter une fois de trop. Il est battu par un pharmacien local, né à Saint-Nazaire et d’origine catalane, Marius Mallet, qui est son antithèse vivante. Charismatique, homme d’équipe, homme de terrain, le nouveau maire voue à Dinard une passion tenace, jalouse. Silhouette courte et ramassée, œil noir à la Picasso, un porte-document sous le bras, il arpente les rues, les places, les plages, entre dans les boutiques, bavarde, réfléchit, sourit, éclate de rire. On le retrouve à la terrasse d’un restaurant, au zinc d’un bar. Il n’hésite même pas à parlementer, si besoin est, avec l’adversaire malouin. En treize ans, il a forgé le nouveau Dinard.

A partir d’un concept fort simple. Le passé mondain et artiste, qui pourrait écraser la station ou l’encombrer, est en fait son meilleur atout. A condition de le mettre en valeur, de l’éclairer sous de nouveaux angles, de le métaphoriser. En 1984, la mairie avait envisagé de préserver les vieilles demeures dinardaises. Mallet prend l’affaire en mains, à travers le dédale des compétences administratives, et obtient finalement le classement de quatre cent sept immeubles, pas un de moins, qui est accordé par arrêt préfectoral le 13 juillet 2000. Même souci de renouer avec une vie culturelle de prestige, en multipliant les festivals, en encourageant les galeries (Dinard en compte vingt-et-une), en organisant des expositions de dimension internationale (Verne en 2000, Picasso en 2001, Botero cette année, les contacts artistiques franco-japonais en 2003). A terme, le maire compte bien obtenir le label " Ville d’art et d’histoire ".

Ce n’est pas le high life de naguère, mais c’est  le supplément d’âme qui, aujourd’hui, n’a plus de prix. Dinard, à nouveau, attire : les classes moyennes du Grand Ouest, d’abord, qui prennent l’habitude d’y passer un week-end ou une partie de la semaine ; les Parisiens, ensuite, toujours en quête de racines et de sérénité retrouvée. Pour ces nouveaux fidèles, on aménage, par petites touches sûres : la réhabilitation du Grand Hôtel ou du Casino, la création d’un centre de thalassothérapie à Saint-Enogat, doublé d’un hôtel et d’une résidence de studios, la construction de Halles autour desquelles se tient, désormais, le plus grand marché de la région.

Dinard – l’art de vivre, et de revivre.

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Le Carnet de vos vacances

Les hôtels

Grand Hôtel Barrière. Misant sur le luxe et la douceur de vivre,  la chaîne Barrière a su relancer le Normandy et le Royal à Deauville. Elle réédite aujourd’hui l’exploit avec l’ancien Grand Hôtel de Dinard, palais Louis XVI bâti à la fin du XIXe siècle. Ordre et beauté, service attentif, terrasse privée fouettée par l’air du large – et déjà, quelques émirs en longue tunique blanche. 90 chambres.
46, avenue George V. 02 99 88 26 26.

Novotel Thalassa. Hôtel trois étoiles  et thalassothérapie de détente : un binôme gagnant pour cet établissement aux lignes basses, déployé en V à quelques mètres seulement de la mer, parmi les rochers de Saint-Enogat. Les résidents ont accès à tous les bains : hydromassants et bouillonnants, aux algues, aux jets sous-marins… 106 chambres.
1, avenue Château-Hébert. 02 99 16 78 10.

Villa Reine Hortense. Une " folie ", dans tous les sens du mots.  Bâti en 1900 au dessus de la grande plage, ce bâtiment palladien était en effet destiné à accueillir un mobilier précieux ayant appartenu à Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, fille adoptive puis belle-soeur de Napoléon Ier, mère de Napoléon III. La décoration est restée et le mobilier aussi ; mais c’est aujourd’hui un hôtel de charme. 8 chambres seulement.
19, rue de la Malouine. 02 99 46 54 31.

Roche Corneille. Ce fut, à la fin du XIXe siècle, la demeure d’une grande famille russe, puis, au début du XXe, un hôtel-restaurant prestigieux, qui décrocha une étoile au Michelin. Site classé, il a été entièrement rénové cette année par ses propriétaires actuels, François et Elisabeth Garrigue, pour des vacances de charme pendant l’été ou des séminaires le reste de l’année. Beaux volumes, décoration sobre et soignée, merveilleuses salles de pain en bois massif et en faïences, toutes orientées vers la mer. Le restaurant ne rouvrira qu’en mars 2003. 28 chambres.
4, rue Georges Clémenceau. 02 99 46 14 47.

Le Printania. Le cadre, inchangé depuis 1920, est étonnant : l’art traditionnel breton y est décliné de toutes les manières possibles, des lambris aux meubles. Vue superbe sur la mer et Saint-Malo. 56 chambres et une suite.
5, avenue George V. 02 99 46 13 07.

Golf Hôtel. A Saint-Briac-sur-Mer, un bel hôtel récent. La mer à deux cents mètres, le golf de Dinard à proximité, une tranquillité absolue. 40 chambres.
Boulevard de la Houle. Saint-Briac-sur-Mer. 02 99 88 30 30.

Les restaurants

George V. Restaurant de prestige du Grand Hôtel Barrière, noté au Michelin. Une carte sans cesse renouvelée, où le chef de cuisine, Pascal Faujour, associe tradition et légèreté : huîtres et homards, puis salade de foie gras, bar à l’émincé de poireaux, sole aux aromates, poêlée de rognons à la sauge…
46, avenue George V. 02 99 88 26 26.

Didier Méril. Ce restaurant porte, comme un drapeau, le nom de son chef et propriétaire : cela force le respect. Installé à Dinard    depuis 1998, Méril fait la " cuisine du terroir " et de la mer, mais, précise-t-il, " revue et corrigée " , frottée de saveurs nouvelles et de mélanges sucrés-salés : saint-pierre au caramel d’épices, croquettes de homard au pistou de basilic. Les guides gastronomiques ne s’y trompent pas : les références se multiplient, du Michelin au Routard, en passant par le Bottin Gourmand.
6, rue Yves Verney. 02 99 46 95 74.

A l’Abri des Flots. Ouverte l’année dernière, cette brasserie de bon aloi, dirigée par Jean Tiercelin et Xavier Mauduit, sert des plats de pays et des classiques de la cuisine balnéaire : turbot au jus de moule, filet de saint-pierre à l’andouillette, filet de bar au beurre de crevette, mais aussi tournedos Rossini, carré d’agneau ou pigeons rôtis.
6, place de la République. 02 99 16 99 48.

Printania. Terrasse vitrée, avec vue sur la baie du Prieuré et Saint-Malo. Serveuses en costume breton traditionnel, avec tablier de couleur et coiffe de dentelle. Le chef de cuisine, Philippe Le Du, est un prince de la cuisine bourgeoise. Fruits de mer,  agneau de pré-salé, soufflé Printania ; mais aussi un lieu jaune cuit au four sur un galet, qu’accompagnent de délicieuses pommes de terre de Roscoff et des gousses d’ail, servies – les unes et les autres – dans leur peau.
5, avenue George V. 02 99 46 13 07.

La Gonelle. A première vue, ce n’est qu’un étroit bistrot en terrasse, situé exactement sous le Printania : deux enfilades de petites tables, un long comptoir, où l’on peut commander de la cuisine à emporter ou manger en prenant place sur des tabourets. Et puis, on remarque l’aquarium, où virevoltent  des bars et des turbots : ceux-là même qui finissent dans l’assiette. La carte de Jacques de Ribaucourt – exclusivement vouée à la mer – déborde de fraîcheur et d’inventivité : tous les coquillages et les crustacés, le thon mi-cru, les sardines pimentées, le bar à la vanille…
Promenade du Clair de Lune, en passant par la place Jules Boutin. 02 99 16 40 47. 

Castor-Bellux. Une adresse encore italienne mais déjà presque " latina " :  décor de saloon, murs pourpres et groseille, affiches de football. Carte abondante : pizzas, pâtes fraîches, salades. Clientèle jeune, qui vient jusque tard dans la nuit, tables en terrasse, musique.
5, rue Winston Churchill. 02 99 46 25 72.

Le Décollé. A Saint-Lunaire, restaurant gastronomique (fruits de mer, poissons) et vue exceptionnelle sur la baie de Saint-Malo.
1, pointe du Décollé. La Chaumière, Saint-Lunaire. 02 99 46 01 70.

La Houle. A Saint-Briac, l’hôtel du même nom, un restaurant consacré, lui aussi, aux fruits de mer et aux poissons. Après le café, on peut regarder, sur place, une jolie brocante.
14, boulevard de la La Houle. Saint-Briac-sur-Mer. 02 99 88 30 30.

Les bars

Le Wishbone. Pub irlandais dirigé par Nicolas Perez. Chanteurs et groupes musicaux tous les soirs : musique bretonne, rock, salsa. Bières bretonnes, bières brunes, whiskies irlandais et breton. Le dimanche 28, apéro-concert avec des violonistes et guitaristes irlandais. Le 31, un groupe rock dinardais, les Porcinets.
8, place du Calvaire. 02 99 46 94 92.

La Fonda. Animé par Jean-Yves, Walter et Jean-Paul, un bar " Sud ", où l’on vient danser ou écouter de la musique électronique, sur platine ou avec des guest-singers. On y boit une margarita (téquila et citron vert) ou un ti-punch, en grignotant des tapas.
14, rue Yves Verney. 02 99 46 10 23.

L’Entracte-Café. C’est le bar d’Yvan Monnier, le créateur des Estivales du Rire. Atmosphère d’après-spectacle et rendez-vous des célébrités, mais aussi concerts, soirées jazz, DJ. Cocktails de fruits sans alcool ou avec alcool, ou grands classiques, comme le mojito (menthe et citron vert, sucre de canne, rhum, perrier et angostura).
7, boulevard du président Wilson. 02 99 46 92 10.

Le Dériveur. Une bonne adresse à Saint-Briac, dirigée par Eric Fontenay : disco et piano-bar, variétés françaises, rétro, avec platines, DJ et guest-singers. Tous les mardis soirs, soirée à thème : le mardi 30 juillet, ce sera les années 1980 à 2000, mixées par un DJ. Tous les cocktails, avec une mention pour le mojito.
6, place du Maréchal Leclerc. Saint-Briac- sur- Mer. 02 99 88 36 57.

Musées et Galeries

Palais des Arts et du Festival. Exposition Fernando Botero, du 5 juillet au 23 septembre. Le maître colombien n’a voulu présenter que des œuvres inédites : peintures, dessins, sculptures. Eblouissant. Boulevard du Président Wilson.02 99 46 50 63.

Musée Villa Eugénie. Cette année, c’est Lucien Jonas qui est à l’honneur. Le rez-de-chaussée du musée est consacré à l’ensemble de l’œuvre : portraits mais aussi les premiers billets polychromes de la Banque de France, qui lui furent commandés à partir de 1933. A l’étage, les toiles réalisées à Dinard. Un émerveillement.
12, rue des Français Libres. 02 99 46 81 05.

Galerie Saphir. Déjà installés à Paris sous la même enseigne, Elie et Francine Szapiro ont créé à Dinard une galerie qui a de petits airs de musée, consacrée à la fois aux arts graphiques (Rodain, Derain, Foujita, Gromaire, Chagall, Pascin) et à la bibliophilie (Chateaubriand). La saison 2002 est consacrée au " Corps dans tous ses états ".
38, rue du Maréchal Leclerc. 02 99 46 86 85.

Alexandre Motte. La galerie d’un artiste-peintre dinardais, présentant ses œuvres et celles de la jeune génération locale.
16, rue du Maréchal Leclerc. 02 99 16 85 73.

Place Vendôme. C’était un fleuriste. C’est devenu également, sous la direction de Jérôme Blin, une boutique de décoration , un atelier de mode et une galerie.
30, rue du Maréchal Leclerc. 02 99 16 80 15.

Shopping

Nouvelles Impressions. La grande librairie de Dinard, dirigée par Thierry de la Fournière. Tous les livres, des classiques aux bandes dessinées.
42, rue Levavasseur. 02 99 46 15 95.

Ondine. L’autre librairie,  consacrée en particulier aux livres d’art et aux ouvrages régionaux.
28, rue Levavasseur. 02 99 46 17 73.

Au Chic anglais. Pour hommes et femmes, la mode classique… et indémodable d’Outre-Manche.
6, boulevard du Président Wilson. 02 99 16 48 84.

Rive Gauche. Pour hommes et femmes, la mode parisienne.
9, rue du Maréchal Leclerc. 02 99 46 57 72.

Création Danielle B. Boutique coqueluche des dames de Dinard.
31, rue Levavasseur. 02 99 46 82 82.

Chloé. Pour dames également.
37, boulevard du Président Wilson. 02 99 16 54 29.

Téléphones indispensables

Office de Tourisme. 02 99 46 94 12.

Agence SNCF. 02 99 46 10 04.

Bus de Mer (vers Saint-Malo). 02 99 46 10 45.

Condor Ferries (vers l’Angleterre et les Iles anglo-normades). 02 99 20 03 00.

Emeraude Lines (vers les Iles anglo-normandes). 02 23 18 01 80.

Aéroport de Dinard-Pleurtuit. 02 99 46 18 46.

Cinéma. 02 99 88 17 93.

Centre Equestre. 02 99 46 23 57.

Piscine Olympique. 02 99 46 22 77.

Casino. 02 99 16 30 30.

Bibliothèque municipale. 02 99 46 28 30.

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